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La jouissance des hystériques (2000)

(La vie sexuelle des Belges, 4e partie)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Réalisateur : Jan Bucquoy

 

Fiche technique: ici

 

CASTING

 

Jan Bucquoy

Jan Bucquoy

Marie Bucquoy

Marie Bucquoy

Natacha Drion

Natacha Drion

Noël Godin

Pierre Mertens

Anne Grandhenry

Anne Grandhenry

Evelyne Letawe

Evelyne Letawe

Laure Pointeau

Laure Pointeau

Claude Semal

Claude Semal

Gail Verhasselt

Gail Verhasselt

 

 

 

SYNOPSIS

 

 

 Jan Bucquoy, cinéaste belge, a abordé le cinéma après avoir fait toute une série de métiers dont celui de scénariste de bandes dessinées. C'est en 1993 qu'il commence cette série de films sinon autobiographiques, du moins très égocentrés, avec un long métrage très remarqué intitulé La Vie sexuelle des Belges. Viennent ensuite Camping Cosmos (La Vie sexuelle des Belges, 2ème partie, 1996) qui déploie un esprit libertaire débridé, puis Fermeture de l'usine Renault à Vilvoorde (1999), qui affiche un militantisme révolutionnaire activiste. A ce jour, la révolution n'a toujours pas eu lieu, et comme sa vie sentimentale s'est effondrée, il décide de réaliser un film sur la vie à deux où il avoue lui-même qu'il espère trouver une autre compagne. Bucquoy effectue le casting de son futur film. Il interroge les acteurs qui se présentent, hommes et femmes, sur leur vie de couple. Il essaie de séduire les comédiennes les unes après les autres, mais toutes le repoussent. Il entrelarde ses séquences de discours sur la société et de citations de Guy Debord. Enfin, après une avalanche de tentatives avortées, il arrive à ses fins avec une actrice, Laure. Les habitants du charmant village belge où se déroule le film sont, quant à eux, invités à commenter leurs activités devant la caméra. Bucquoy se livre ainsi à un véritable "happening". La fermeture de l'usine Renault à Vilvoorde devait ébranler la société capitaliste (et n'était en fait qu'un pétard mouillé !), La Jouissance des hystériques veut décrier la "société de frustration" dans laquelle nous vivons, où nos désirs sont toujours inavoués et brimés. On peut craindre que ce nouveau brûlot fasse long feu. Les spectateurs riront de temps en temps mais il n'est pas sûr qu'en sortant de la salle obscure le film leur ait communiqué l'envie de "changer la vie" ! Car le militantisme soixante-huitard provocateur et potache, mais parfois inspiré, des premiers films de Bucquoy fait place ici à un humour pachydermique. Son anticonformisme se transforme le plus souvent en complaisance cynique et malsaine. Il y a bien loin de Michael Moore à Bucquoy qui n'a ni la finesse d'esprit, ni la roublardise, ni la clairvoyance politique de son collègue américain !