Cessez le feu
(1934)
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Réalisateur :
Jacques de Baroncelli Fiche
technique: ici CASTING
SYNOPSIS 11 novembre 1918. Le cessez le feu vient de
sonner. Les membres de l'Escadrille des Rapaces, capitaine Cartier en tête,
fêtent l'événement. La plus franche camaraderie règne entre eux tous ; la vie
civile peut les reprendre. Ils resteront toujours unis. Démobilisé, chacun
rentre chez soi plein d'espoir, persuadé que l'avenir est aux anciens
combattants. Cartier retrouve son amie Françoise, mais non pas sa situation
d'avant-guerre ; sa place a été prise pendant les hostilités. Il pourrait
entrer chez un brasseur d'affaires ; la malhonnêteté de celui-ci le révolte.
Il trouve enfin un emploi dans un journal, mais sa droiture, son amour de la
vérité le poussent à écrire un article qui fait rompre un contrat de
publicité. Il est renvoyé. Les difficultés d'argent s'accentuent. Françoise,
lasse de cette vie, accepte la proposition du riche Clarac, l'ancien
lieutenant de Cartier et l'épouse. Cartier devient représentant d'une
compagnie d'assurances ; il espère que Baron, le constructeur d'avions, un de
ses subordonnés de l'escadrille qu'il obligea souvent, lui donnera sa
clientèle. Mais Baron n'a pas le temps d'écouter son ex-capitaine. Seuls deux
anciens pilotes, de condition modeste, témoignent encore affection et
reconnaissance à Cartier et s'efforcent de l'aider. Un soir, un banquet
réunit les membres de l'ancienne escadrille. L'attitude de Cartier, si bon
toujours, si droit, si noble dans son infortune, émeut ceux-là mêmes qui ont
été ingrats envers lui. Ils cherchent ensemble le moyen de le secourir sans
le vexer. Ils lui offrent de piloter l'avion que vient de construire Baron en
vue d'un raid Paris-New-York et retour, mais lui laissent croire que cet
appareil a été construit par eux tous à son intention. Ce n'est donc pas
l'avion de Baron que Cartier conduit au triomphe, mais celui de l'Escadrille
des Rapaces. |