On n’enterre pas le dimanche
(1959) |
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Réalisateur : Michel
Drach Fiche technique: ici CASTING
SYNOPSIS Philippe est un jeune métis qui vit à
Paris, misérable et désespéré. Un jour, tout change pour lui : une jeune
suédoise rencontrée au musée Grévin, non seulement n'a pas paru choquée par
sa couleur, mais encore a consenti à passer avec lui tout une nuit d'été en
promenade è travers une ville insolite. Et le lendemain matin, elle est
repartie pour la Suède. Philippe pense à elle continuellement, et inspiré par
elle se met à écrire un roman, autobiographique bien entendu : « On n'enterre
pas le dimanche » en est le titre. Margaretha revient, engagée au pair par
une famille d'éditeurs, et Philippe ébloui apprend qu'elle a parlé de son
roman et qu'il va être publié, après remaniements. Mais sur ces entrefaites
la femme de l'éditeur, qui s'ennuie dans la vie, suscite - un dimanche - des
doutes dans l'esprit de Philippe au sujet de la fidélité de Margaretha et de
son mari. Elle attire le jeune homme chez elle, le fait boire et le séduit,
désespéré qu'il est de l'effondrement de son amour. Margaretha lui démontre
qu'il s'est trompé et Philippe ne demande qu'à la croire, mais quelques jours
plus tard l'éditeur emmène son auteur au Bois sous un vague prétexte et veut
le tuer. Philippe se débat et c'est lui qui tue en se défendant M. Courtalès. Après quoi, il s'enfuit, oubliant un papier
compromettant. Tout ceci, nous l'apprenons par fragments successifs, au cours
de l'interrogatoire que subit Philippe au commissariat de police. Plusieurs
coups de téléphone lui font comprendre qu'on attend le résultat d'un
accouchement qui révélera sans doute le mobile du crime : toute l'affaire
remonte à 8 mois. Accablé, Philippe suppose qu'il s'agit de Madame Courtalès, mais il se trahit malencontreusement au moment
où il pourrait être sauvé, en apprenant que c'est de Margaretha qu'il est
question, et qu'elle vient de donner le jour à un bébé de race blanche. La
trappe se referme sur le malheureux garçon, qui ne pourra jamais se justifier
: on ne pourra jamais en effet « enterrer » ce dimanche-là ! |