Un taxi pour Tobrouk (1960) |
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Réalisateur : Denys de La Patellière Fiche technique: ici CASTING
SYNOPSIS Noël 1941. Théo,
un ancien champion de boxe, brigadier des F.F.L., passe la fête dans une famille
anglaise ; tandis que François Gensac, célibataire déjà âgé, quitte pour
l'Angleterre un foyer où il s'ennuie entre un père, courtisan de tous les «
ordres nouveaux » successifs et une mère possessive ; tandis que Samuel
Goldmann, brillant interne des hôpitaux, s'enfuit de France parce qu'il est
juif ; et que Juan Ramirez s'apprête à quitter clandestinement la centrale où
il purge une condamnation de droit commun. De l'autre côté du Rhin, le
capitaine Ludwig von Stegel termine une permission.
Quelques mois plus tard, les quatre premiers se retrouvent dans la même jeep
d'un commando de deux voitures, envoyés faire sauter des dépôts d'essence
allemands. L'opération réussit, mais l'un des véhicules saute sur une mine et
l'officier de l'autre est tué. Voilà nos quatre hommes sains et saufs, mais
livrés au désert. Ils essaient de regagner leurs lignes, sans notion précise
de leur direction. Survolés par deux avions allemands, Théo voudrait passer
inaperçu mais Ramirez en abat un à la mitrailleuse ; l'autre appareil
incendie la jeep au passage. A pied, et non sans débat, les rescapés décident
de marcher : soudain, ils découvrent des traces de pneus ; au bout des
traces, une voiture allemande et quatre hommes en train de manger : en un
instant, ce ne sont plus que quatre cadavres. Les Français, en s'emparant de
la voiture, découvrent, caché derrière, un capitaine : Von Stegel. Ils le font prisonnier et poursuivent leur route.
Bientôt égarés, c'est le prisonnier qui prend la direction de la voiture.
Samuel, au volant, finit par ensabler le véhicule, et tandis que le commando
s'affaire à le dégager, von Stegel, faisant main
basse sur la mitraillette, renverse la situation. Forts de leur nombre, les
quatre refusent d'avancer. L'Allemand compte sur la soif pour les mettre à la
raison ; mais, épuisé, il s'endort et se réveille de nouveau captif.
L'essence baissant, tous décident de se ravitailler à un centre allemand ;
ils assomment le prisonnier et se joignent à une colonne ennemie en
mouvement. Le plein fait, ils subissent le bombardement aérien que les
Anglais infligent au convoi. Théo et von Stegel,
ensevelis par une bombe, sont sauvés par les trois autres. François saute
ensuite sur une mine et il faut aller vite car, blessé, il s'affaiblit.
L'approche du but pose aux F.F.L. le problème du prisonnier avec qui ils ont
lié des relations humaines et une certaine sympathie. Mais ils n'auront pas à
le résoudre ; un char anglais les aperçoit de loin et d'un coup au but,
anéantit la voiture. Seul Théo en réchappe et, lors du défilé de la victoire,
il ne vivra que dans le souvenir de ses camarades morts stupidement. |