La Décharge ou La ville-bidon (1970) |
|
Réalisateur : Jacques
Baratier Fiche technique: ici CASTING
SYNOPSIS Avec son équipe, constituée notamment d'un architecte
et d'un promoteur, un député-maire veut construire les bâtiments d'une ville
nouvelle sur un terrain occupé présentement par une décharge et un
bidonville. Des manifestations ont lieu contre des expulsions dont sont
victimes certains occupants des bidonvilles. Le promoteur contacte Brunet, le
propriétaire du terrain de la décharge, et lui propose une affaire : s'il
accepte de donner une partie de ses terrains à la municipalité, celle-ci y
construira des équipements collectifs et le reste des terrains à vendre verra
sa valeur multipliée par mille. Bien entendu, le promoteur se réservera la
moitié des bénéfices. Le député-maire et son entourage décident de confier à
un sociologue une enquête sur la cité de transit où ont été relogées
certaines familles expulsées des bidonvilles. Le député espère que le
sociologue, naïf et plein de bonne foi, arrivera à la conclusion : supprimer
cet endroit invivable. Le sociologue interroge Fiona, une jeune fille qui
connaît bien les lieux. Celle-ci dénonce l'alcoolisme et la promiscuité qui
provoquent la mésentente des foyers. Le gardien de la cité confirme ces
dires. Le sociologue découvre l'univers des ferrailleurs qu'il juge plutôt
sympathiques en dépit d'un certain racisme à rencontre des ouvriers portugais
; ilsjouent à Ben Hur en utilisant comme chars des carcasses de voitures
traînées par d'autres voitures. La nuit, ils se réunissent et se donnent à
eux-mêmes des concerts-spectacles insolites. Le cadavre d'une jeune fille
assassinée a été abandonné dans la décharge. Constamment à l'écart,
individualistes, les ferrailleurs sont les premiers à être accusés. Au cours
d'une poursuite en voiture, par la police, l'un d'entre eux, Mario, l'ami de
Fiona, meurt dans son véhicule renversé. Ce drame n'empêche pas, quelque
temps plus tard, le député-maire d'inaugurer avec fierté les bâtiments d'une
ville nouvelle. Mais, très sceptique, un gardien d'immeubles déclare que tout
cela sera pourri avant vingt ans. |