Le chêne d’Allouville (1980) (Ils sont fous ces Normands) |
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Réalisateur : Serge
Pénard Fiche technique: ici CASTING
SYNOPSIS Le chêne d'Allouville,
treize fois centenaire, est menacé par l'élargissement de la route qui
traverse ce petit village normand. Son maire, Brainville, est venu porter la
décision du conseil municipal au député, qui voit un intérêt personnel à ces
travaux et promet de lui obtenir la Légion d'Honneur. Mais déjà le village
s'organise : Bernard Lecourt, le curé, à la sortie de la messe, prend la
défense du chêne qui abrita naguère un ermite ; à la suite de son prêche, le
conseil municipal, à l'exception de Dubois qui reste fidèle au maire,
démissionne et les habitants forment un comité de défense dont la présidence
est confiée à André Lecourt, père du curé et ancien maire. Son autre fils,
François, s'y joint après avoir subi le chantage de Dubois, et parce qu'il
fait partie des plus ardents opposants au projet ; la belle Marylène,
fille de Brainville, qui a quitté le domicile familial. Grâce à une station
de radio, la France entière est mise au courant de ce nouveau mouvement de
résistance. Le maire et Dubois sont faits prisonniers. Les barricades se
dressent et lorsque, sous l'inspiration du député, le préfet lance l'attaque,
les CRS doivent reculer sous des bombardements de betteraves et consentir une
trêve. Grâce à une journaliste, Prisca, un peu amoureuse du curé
contestataire, André est reçu par le ministre de la Culture, puis par le
président de la République qui ordonne de mettre fin à un assaut qui tournait
mal pour les villageois. Brainville admet qu'il a eu tort et accepte de
donner la main de sa fille à François Lecourt. Un banquet de mariage consacre
la réconciliation du village à l'ombre du chêne. |